5 octobre 2023

Arabie Saoudite : J’agis pour Israa al-Ghomghan

Pour avoir participé à des manifestations pour réclamer des réformes pendant le printemps arabe de 2011, elle a été emprisonnée avec son mari Moussa al Hashem et quatre autres défenseurs des droits humains. Les chefs d’inculpation sont nombreux :

                              Avoir participé à des manifestations et avoir évoqué ces manifestations sur les réseaux sociaux. 

  Avoir encouragé des manifestations et publiés des  photos et vidéo de manifestations sur Facebook

                               Soutien moral à des émeutiers en participant aux obsèques de manifestants tués pendant les affrontements avec les forces de l’ordre.    

Toutes les personnes arrêtées sont chiites, minorité fortement discriminée par le pouvoir saoudien sunnite. 

Trente deux mois après son arrestation, elle comparait devant le tribunal pénal spécial (pour juger les affaires de contre-terrorisme) . Le procureur réclame la peine de mort par décapitation pour cinq des six accusés. Ce serait la première femme d’Arabie Saoudite à subir ce châtiment pour avoir manifesté pacifiquement. Mais la mobilisation internationale et le meurtre sauvage du journaliste saoudien Jamal Khashoggi qui révèle la cruauté de régime saoudien, font modifier la peine qui est commuée le 10 février 2021 par de la prison à 8 ans pour elle et 17 ans pour son mari. Cette peine est aggravée de 5 années supplémentaires en appel en 2022? 

Pendant le déroulement de ce procès de graves irrégularités ont été notées. (mauvais traitements, absence d’avocats…) Intervenons auprès des autorités  saoudiennes . http://j’agis pour Israa al-Ghomghan /ACAT France