28 mai 2023

Birmanie : J’agis pour empêcher de nouvelles exécutions en Birmanie.

La tendance au recul mondial de la peine de mort s’est arrêtée en 2022, à cause des violences mondiales, mais aussi du recours massif à ce châtiment dans deux pays emblématiques : l’Iran et la Birmanie. La peine de mort a toujours été un moyen pour faire obéir et opprimer la population en lui faisant accepter l’idée d’une justice d’état toute puissante et implacable à l’issu d’un procès baclé, inéquitable et à huit clos. 

Si les données des condamnés à mort sont connues en Iran, la situation est plus complexe en Birmanie, pays fermé à l’extérieur à la suite d’un coup d’état par la junte birmane. Mais l’ONG locale Assistance Association for Political Prisoners (AAP) dénombrait au moins 144 condamnés à mort, sans doute des chiffres largement sous-estimés. 

La réponse de la communauté internationale face à ce changement d’attitude (La Birmanie a été un état abolitionniste pendant trente ans jusqu’en 2022) est resté insatisfaisante aussi bien par les déclarations que par les sanctions prises. 

Demandons à la communauté internationale d’oeuvrer de concert à la fois par les sanctions pour obtenir un moratoire ferme sur les exécutions à venir. https://www.acatfrance.fr/appel-du-mois/jagis-pour-empecher-de-nouvelles-executions-en-birmanie