Médecins, journalistes, homme d’affaires, ils sont chinois. Leur tort est d’avoir révélé des vérités qui fâchent sur le virus, la propagation et la gestion qu’en ont fait les autorités.
En décembre 2019, le premier a avoir donné l’alerte sur la dangerosité du nouveau coronavirus apparu à Wuhan est le docteur Li Wenliang, en partageant sur les réseaux sociaux ses constatations médicales avec ses confrères. Ce faisant il provoque de vives critiques concernant la gestion calamiteuse de l’épidémie, il est alors convoqué par la police et accusé de répandre de fausses rumeurs. Mais contaminé par un de ses patients, il décédera le 7 février 2020. Le Parti Communiste a récupéré son image comme celui qui a déclenché l’alerte, alors que les autorités communistes cherchaient à étouffer ses révélations .
En fait, les autorités chinoises ont tenté par tous les moyens de contenir et de contrôler l’information en interdisant les médias occidentaux en contrôlant la presse et en neutralisant les bloggeurs.
Ainsi la lanceuse d’alerte d’alerte Zhang Zhan, ancienne avocate a dénoncé l’inaction des autorités de Wuhan au début de la pandémie, en postant des reportages au début sur You Tube et Twitter, réseaux qui seront censurés, puis en direct. Elle disparait peu de temps après de la circulation. Les autorités chinoises annoncent qu’elle est détenue à plus de 800 km de Wuhan. En grève de la faim, elle a été condamnée à une peine de 4 ans de prison pour provocation aux troubles. Pour en savoir plus regardez sur le site ACAT France l’appel urgent du 8 janvier 2021.
Ce jugement rappelle à tous que personne ne peut aller à l’encontre de la version officielle de la propagande communiste. la technique de la disparition forcée rappelle à chacun cette vérité fondamentale. Personne, ni avocat, ni célébrité, ni homme politique n’est en sécurité en Chine.
C’est ce que disait Chen Qiushi, avocat des droits humains, quand il renseignait sur les réseaux sociaux de la réalité de l’épidémie sur la ville de Wuhan. : “Devant moi, il y a le virus, derrière moi, il y a tout l’appareil légal et administratif du pouvoir chinois. Mais tant que je serai en vie, je ne rapporterai que ce que je vois et entends” Chen Qiushi disparait le 6 février 2020. De même que pour Fang Bin, ancien homme d’affaires, qui documente sur la réalité de cette crise. Quelques jours avant sa disparition, la police vient pour le placer en quarantaine. Comme il refuse, il est arrêté à son domicile le 9 février. Depuis sa famille est restée sans nouvelle de lui.
Après avoir alerté la population chinoise sur la catastrophe sanitaire dans leur pays, Chen Qiushi et Fang Bin sont toujours disparus. Intervenons auprès des autorités politiques en suivant le lien suivant j’agis.pour.Chen.Qiushi.et.Fan.Bing./.ACAT.France.