45 personnes ont assisté samedi 28 janvier 2017 à la formation de l’Aumônerie de l’Enseignement Public.
Animée par Luc Aerens, diacre permanent et pédagogue belge, cette journée a permis d’exercer notre regard. En proposant une balade à travers la Bible et les réseaux sociaux, en passant par les films ou le “spectacle burlesque chrétien”.


* Le matin, Luc Aerens présenta le regard de Dieu et les regards du Christ, au fil de la Bible.
Un regard qui entraine un engagement, une écoute, une entrée en relation. Mais aussi un regard plein de compassion. En résumé, des regards pluriels, toujours différenciés : s’adaptant à chaque être humain et à sa situation présente.
* Au cours d’un atelier biblique, chacun a été invité a repérer les regards du Christ, pour voir s’ils étaient praticables en 2017 et comment les acquérir ?
* Luc Aerens a poursuivi en faisant un parallèle avec le texte des pèlerins d’Emmaüs (Luc 24, 13-31) et la pédagogie pastorale. Une pédagogie qui chemine, qui questionne, qui vibre avec.

Un repas convivial a permis de mieux se connaître, les personnes venant de toute la province de Bourgogne (Autun, Sens-Auxerre, Dijon, Nevers).
* Un temps de prière à partir du film Human recommença l’après-midi.
Puis des ateliers pratiques étaient proposés.
A travers les “réseaux sociaux” pour poser un regard comme le Christ sur ces médias utilisés par les ados que nous accompagnons. Mais aussi essayer de repérer avec eux ce qui construit ou détruit.
Ou grâce à un film (De toutes nos forces), pour repérer l’évolution des regards, ce qui se joue pour notre monde et comment ce regard du Christ identifié peut devenir le nôtre.
Si nous sommes convaincus de l’importance de poser le regard du Christ sur notre monde, sur nos jeunes… il nous parait parfois difficile de le mettre en application lorsqu’il ne s’agit pas de notre culture (ex : les youtubeurs).
* La journée s’est finie en beauté avec un spectacle de Luc, qui avait troqué son costume cravate pour un nez de clown. A l’aide de boites mystère, d’objets aussi variés qu’un marteau ou des foulards, Luc nous a promenés à travers une pastorale qui accompagne, se remet en question, rit ou pleure, jongle avec les responsabilités, mais qui toujours permet un “regard qui envisage et ne dévisage pas.”
C’est gonflé par le vent de l’Esprit que chacun est reparti dans sa mission
“Journée passionnante, instructive et ludique”
“La bonne humeur et le rythme de la journée ont fait que nous n’avons pas eu besoin de café”

“la Parole est intemporelle (elle nous parle encore aujourd’hui)”
“Journée profonde avec beaucoup de simplicité”
