La Chine détient un triste record, elle est 176° sur 180 pays dans le classement mondial Reporter Sans Frontière de la liberté de la presse 2018 et elle compte plus de 50 journalistes et blogueurs emprisonnés et plus de 800 prisonniers politiques. Sous la présidence de Xi Jinping, la répressions contre la société civile s’est accentuée et les droits et libertés fondamentales ne sont plus garantis en Chine. Certains détenus sont considérés comme “sensibles’, défenseurs des droits humains, avocats, journalistes, voix critiques du régime, communautés religieuses et minorités ethniques, en particulier les Tibétains et les Ouighours.
Pour ces personnes gênantes, il est inutile de prononcer la peine de mort à leur encontre. Il suffit de les laisser “pourrir” en prison ou en camp de travail. Les conditions de détention, les mauvais traitements, la pratique de la torture et les traitements cruels, inhumains dégradent très vite la santé des détenus.
Atteints de pathologies graves, invalidantes ou irréversibles… il suffit de ne pas donner de soins, de médicaments pour pouvoir affaiblir le détenu, jusqu’à ce qu’il meure en prison, ou mieux à l’hôpital (En le laissant sortir alors qu’il est en phase finale) après avoir refusés toutes les précédentes demandes d’accès aux soins, de visite ou d’hospitalisation pendant toute la durée de la maladie.
Huang Qi est en un exemple type. Huang-Qi est un journaliste militant qui a beaucoup enquêté et renseigné sur les violations des droits humains en Chine. Sur son site web 64 Tianwang crée en 1998, et son organisme affilié, le Centre des droits humains créés pour localiser les victimes d’enlèvement et le trafic d’êtres humains, et toutes les autres formes de violation des droits humains en Chine.
Huang Qi a passé 8 des 14 dernières années derrière les barreaux, Lauréat du prix Cyberliberté de Reporters sans frontière en 2004, ce cyber militant est d’abord accusé par les autorités chinoises “d’inciter à la subversion”, puis de “posséder des secrets d’Etat’, son motif d’arrestation en 2015; Peine passible de la peine de mort. Jugé le 14 janvier, il ne plaide pas coupable, malgré les séances de torture qu’il a subi. Très gravement malade, il n’a pas accès aux soins. Sa mère âgée de 85 ans s’est rendue le 7 décembre 2018 à Pékin à l’occasion du 70° anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme pour demander la libération conditionnelle de son fils, geste jugé provocateur pour les autorités qui l’ont immédiatement arrêtée et agressée avant de la relâcher. Faute de traitements médicaux, comme le Prix Nobel Liu Xiaobo mort en prison, Huang-Qi voit son état de santé empirer. intervenons pour cette vie en danger
https://www.acatfrance.fr/acutalités/j-zagis-pour-huang-qi.