La Convention Internationale pour la protection des personnes contre les disparitions forcées est entrée en vigueur en 2010. Par disparition forcée, il faut entendre l’enlèvement, l’arrestation et la détention par des agents de l’Etat, ou des groupes agissant avec l’autorisation tacite et/ou l’appui de pouvoir politique.
Souvent la famille dépend financièrement du disparu. L’anxiété, la quête de vérité, mobilisent les proches et les empêchent soit de vivre pleinement soit d’entrer dans un processus de deuil . Si les défenseurs des droits humains sont les premiers concernés, les proches du disparu, les témoins clés, les avocats sont aussi des victimes potentielles. C’est donc un moyen rapide de faire une justice expéditive, la personne disparue étant torturée avant d’être abattue.
La disparition forcée est souvent employée comme stratégie pour répandre la terreur dans une société, car elle touche non seulement les familles, mais aussi les diverses communautés et la société tout entière.
L’intérêt de cette convention internationale, c’est qu’elle protège les personnes aussi bien en temps de guerre qu’en temps de paix. Aucune circonstance exceptionnelle ne peut donc la justifier. Elle vise à découvrir la vérité sur les fait et veiller à ce que les victimes et leur famille obtiennent réparation.
Beaucoup de pays pratiquent les disparitions forcées. Le Congo a signé en 2017 cette convention internationale pour la protection contre les disparitions forcées. Mais depuis la ratification se fait attendre. La volonté manque-t-elle aux responsables politiques de ce pays pour mettre un terme à des pratiques interdites en temps de guerre comme en temps de paix ?
Intervenons en suivant ce lien http://j’agis pour la ratification de la convention contre les disparitions forcées / France ACAT