5 octobre 2023

M… comme Miséricorde

Qui est « mon frère » ? 

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Une fois de plus, c’est la rentrée et tourne le monde et va la vie ! La vie ? Elle aura été tragiquement, aveuglément et savamment arrachée ces derniers mois à des innocents en notre pays. Et cela nous glace l’esprit et l’âme. C’est pourtant la triste réalité vécue depuis des mois, voire des années, en Afrique, au Moyen Orient, à l’est et ailleurs encore, jusqu’au fond de la Méditerranée ! Devant l’horreur planifiée, on ne peut que s’écrier « Plus jamais ça ! » Incantation vaine si les cœurs ne se convertissent ! J’entends encore le pape Paul VI, en pleine guerre du Vietnam en 1965, crier à la tribune de l’ONU : « L’Humanité devra mettre fin à la guerre ou c’est la guerre qui mettra fin à l’Humanité (…) jamais plus la guerre, jamais plus la guerre ! »  Avons-nous, chevillé au cœur, le désir de vie, de fraternité, de paix, d’amour aujourd’hui et demain et encore au lendemain de la mort physique, si nous sommes croyants ? Alors nous saurons rejeter toutes les puissances de mal qui sommeillent en nous, en nos racines, en nos structures, nos institutions, nos idéologies, nos religions pour les dénoncer, les condamner, les convertir ou sinon les expurger ! Depuis l’égorgement du père Hamel, des personnes, croyantes ou non, se sont mises en marche vers l’autre, vers les autres pour les regarder, les écouter, leur parler. Par ces premiers pas, la haine est déjà vaincue, la tolérance dépassée, le dialogue amorcé, la contemplation les uns des autres en devenir. « Pour être libreil faut briser les liens avec lesquels on s’est soi-même enchaîné », écrivait Khalil Gibran ! Le 29 juillet, à la cathédrale Saint-Vincent, à la première sourate du Coran  « Louange à Allah, le Tout miséricordieux, le Très miséricordieux ! Guide-nous dans le droit chemin ! » ont fait écho ces paroles du pape François : « Jésus-Christ est le visage de la miséricorde du Père… Jésus de Nazareth révèle la miséricorde de Dieu… La miséricorde, c’est la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie…» Reste à savoir qui est « le frère », pour les uns comme pour les autres…   

Yves Bachelet


M… comme Miséricorde 

Le visage de la miséricorde

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« Jésus est le visage de la miséricorde du Père » Bronze de Pèpe.

Miséricorde : un mot incompréhensible, du passé… mais si je vous dis cordial, cardiologie, cardiaque, infarctus du myocarde, vous identifiez aussitôt ce petit mot de « cor » en latin, « kardia » en grec, « coeur » en français ! Mot de la vie, de l’intimité, de l’amour et du don, de l’empathie et de la compassion, de la tendresse et du pardon. Miséricorde, du latin « miseris cordare », « donner le cœur aux indigents », à ceux qui ont besoin, à ceux qui souffrent. Tant d’expressions se rattachent au cœur : mal au cœur, perdre cœur, cœur de pierre, ouvrir son cœur, à cœur joie, le cœur sur la main, cri du cœur, un coup de cœur, libérer son cœur… « Jésus-Christ est le visage de la miséricorde du Père. » Avec le pape François, la miséricorde prend figure humaine, celle du Fils. Ce mot retrouve alors ses racines hébraïques où il signifie les « entrailles » qui frémissent sous le coup de la douleur et de la peine. « Mon sang n’a fait qu’un tour », dirons-nous sous le coup de l’émotion. Nous voilà de plein fouet dans le monde de la relation avec l’autre, et plus spécialement lorsque cet autre – à plus forte raison s’il m’est proche – est blessé, atteint, lésé. Quel père ou mère n’a ressenti cela en sachant son enfant malade, perdu ? L’événement tout proche du Bataclan, de Nice, St Etienne du Rouvray, connut larmes, révoltes, cris, mais aussi ce mouvement quasi unanime de compassion, d’entraide, de partage, et de réconfort, même de pardon ! Par la miséricorde, c’est le cœur même qui se met en action et donne toute sa place à la re-création de l’autre par amour et dans l’amour. Le pape François a voulu une année complète pour nous faire re-découvrir cette puissance de la miséricorde. Apprendre à nous couler dans son fleuve de vie et de résurrection : « La miséricorde  est source de joie, de sérénité et de paix… le mot qui révèle le mystère de la Sainte Trinité… l’acte ultime et  suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre… la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie… le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites de notre péché… afin de devenir, lui aussi, signe efficace de l’agir du Père. »   

« Vous n’aurez pas ma haine »  

 « Vendredi soir, vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n’aurez pas ma haine.

648x415_antoine-leiris-oerdu-femme-13-novembre-2015 Je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas le savoir, vous êtes des âmes mortes. Si ce Dieu, pour lequel vous tuez aveuglément, nous a faits à son image, chaque balle dans le corps de ma femme aura été une blessure dans son coeur. Alors non, je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. Vous voulez que j’aie peur, que je regarde mes concitoyens avec un oeil méfiant, que je sacrifie ma liberté pour la sécurité. Perdu. Même joueur joue encore…Nous sommes deux, mon fils et moi, mais nous sommes plus forts que toutes les armées du monde… toute sa vie ce petit garçon vous fera l’affront d’être heureux et libre. Car non, vous n’aurez pas sa haine non plus. »   

Antoine Leiris

(Après la mort de sa femme au Bataclan) 


 M… comme Miséricorde 

Miséricorde au quotidien

Dans chaque commune existe le centre communal d’action sociale (C.C.A.S.) chargé de mettre en place la politique sociale de la ville. Il est composé d’élus du conseil municipal et de représentants du monde associatif ou de bénévoles. Nous avons rencontré Jean-Pierre Mathieu, vice-président, et Nadine Aubret, directrice. 

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Jean-Pierre Mathieu et Nadine Aubret.

 

Vos missions et rôles respectifs ?  Jean-Pierre Mathieu : Le CCAS a une richesse double :   – Sur le fond, sa mission est vaste avecune partie obligatoire (accès aux aidessociales prévues par la loi) et une facultative (proposer des services utiles aux Mâconnais)  – Sur la forme, puisqu’il est géré à parité par des élus et des non-élus participant à des actions de prévention, d’animation, et de développement social. Cette mixité enrichit les actions.  Le maire en est le président. Le vice président qui est un élu suit les lignes directrices de la politique sociale de  la ville en direction des plus démunis. Son rôle est d’impulser, de décider, et d’assumer.   Nadine Aubret, agent de collectivité territoriale, garante de la loi : Je suis chargée de la mise en œuvre des décisions prises. Le CCAS est un service d’accueil et de proximité. Outre la ligne obligatoire, nous proposons, par exemple, le transport accompagné, l’épicerie solidaire, des actions en direction des jeunes (programme de réussite éducative), des personnes en difficulté sociale (atelier cuisine, Activ’Santé), des seniors pour vaincre l’isolement 

Vos difficultés ? vos joies ?   N.A. : Une difficulté est la coordination avec les institutions qui œuvrent dans un but similaire. C’est parfois aussi de s’impliquer sans voir l’évolution, d’où la nécessité de travailler en équipe. J-P.M. : Un postulat de départ : ne pas penser que l’on sauve le monde et savoir que les choses prennent du temps. Une difficulté : ne pas savoir où sont les limites, veiller à ne pas être dans le tout-assistance et développer les droits et les devoirs.  N.A. et J-P.M : Les joies ? Voir des personnes qui peu à peu croient en elles. Activ’Santé, par exemple, a pour objectif de permettre à des personnes en difficulté d’avoir une activité physique : aller à la piscine, apprendre à faire du vélo, etc. Quel bonheur de les voir passer la frontière de leurs peurs et devenir non plus spectateurs mais acteurs de leur vie ! 

Pourquoi cet engagement ? Est-ce que ça rejoint la miséricorde ? 

N.A. : J’ai choisi de travailler dans une collectivité territoriale pour être près des personnes. Les rencontres sont toutes différentes ; il est nécessaire de développer l’accueil, l’écoute et s’adapter à la population qui évolue.  J-P. M. : Ce que nous faisons relève de la fibre humaine. Dans « Miséricorde », j’entends misère et coeur. Dans nos actions nous devons tendre à avoir une générosité qui entraîne indulgence face au public que nous rencontrons et pardon. Toujours tendre la main, croire inconsidérément aux capacités de l’homme et s’appuyer dessus. 

Madeleine Jacquemetton, Monique Steeves 

Pour tout contact  C.C.A.S.

Place Carnot 71000 Mâcon  Tél. 03 85 39 71 05   

 

Un peu d’histoire 

En France, durant des siècles, l’Église catholique, par sa diaconie, ses monastères et ses congrégations religieuses, a le monopole de la « charité publique ». Orphelinats, dispensaires, léproseries, asiles, hospices, hôpitaux sont aux mains des « bonnes soeurs ».

En 1621, à Mâcon, saint Vincent de Paul ouvre la première « charité » de France. Avec la Révolution, la fraternité entre tous les citoyens devient une obligation et les municipalités doivent prévoir l’aide aux indigents, orphelins et malades. La loi de 1796 crée le « bureau de  bienfaisance » pour les pauvres des communes. Lui succédera le « bureau d’assistance » en 1893, transformé en « bureau d’aide sociale » en 1953, puis en « centres communaux d’action sociale » (C.C.A.S.) en 1986 après la décentralisation.


 M… comme Miséricorde 

Coupable un jour…

Comment peut-elle encore fréquenter l’église après tout ce qu’elle a fait ? » En pensant cela, nous laissons entendre que l’Église n’est faite que pour des gens bien, irréprochables, sans faute ; bref une « communauté de purs ». Tout cela est bien contraire au message de la Bible, aux paroles du Christ qui dit qu’il est venu pour les pécheurs, les malades.

C’est parce que Dieu est amour – Dieu ne sait et ne veut qu’aimer – qu’il est miséricordieux,  qu’il veut pardonner. « La miséricorde, nous dit le pape François,  sera toujours plus grande que le péché, et nul ne peut imposer une limite à l’amour de Dieu qui pardonne. » pierreAussi les chrétiens, parce qu’ils souhaitent vivre de la Parole de Dieu, sont invités à vivre la miséricorde à l’exemple de Jésus.Il est un passage de l’Évangile qui pourrait servir à notre réflexion. Il se situe après la mort du Christ, après que l’apôtre Pierre a renié trois fois son ami. Il a repris son ancienne activité de pécheur et un matin, Jésus lui apparaît. À trois reprises (un rappel des reniements), il va demander : « Pierre, m’aimes-tu ? » Pour renouer avec Pierre, pas de reproches, pas de morale, pas de « Je te l’avais bien dit », mais une simple question qui appelle à l’amour, à l’amitié. Pas facile de vivre le pardon sans remontrance. Pourtant,  la main tendue est toujours plus salutaire pour l’offenseur et l’offensé que le poing tendu, que la parole assassine. Le pardon (et la justice également) n’est pas affaire de vengeance mais de relèvement. Le pardon (et la justice)  ouvre un avenir possible quand l’offense conduit à des impasses. Le pardon, la miséricorde ne sont pas faiblesse mais au contraire courage et intelligence. Coupable un jour… coupable toujours?  Il est vrai que notre époque est peu encline à tendre la main aux fautifs ; même lorsque celui-ci a réparé sa faute. Travaillés par les médias qui veulent rendre compte de l’opinion publique, nous assistons bien souvent à une condamnation des présumés innocents avant même leur jugement et l’examen de leur faute. Une fois que vous avez fait la « une » des journaux, vous semblez marqués à vie par votre geste coupable. Et à l’heure d’Internet, l’oubli n’est plus possible ; le rachat devient donc improbable. « L’Église se fait servante et médiatrice de l’amour du Christ qui va jusqu’au pardon et au don de soi » (le pape François). Aussi devrait-elle être le lieu où la blessure causée par le péché est toujours pansée par les mots de l’amour, par le geste qui relève. Cela est un devoir pour l’Église, mais aussi pour nos sociétés, afin que le « coupable », trouvant de l’aide, puisse s’amender, changer et garder sa place au milieu de nous.

Pierre Labruyère


 M… comme Miséricorde 

Dieu de miséricorde et la prison

.jlmComme le suggère le pape François au cours de l’année de la Miséricorde, les deux paroisses de Mâcon ont proposé une journée non-stop sur ce thème. Le père Jean-Louis Moulinier, aumônier du centre pénitentiaire de Varennes le Grand, a été invité à témoigner de la miséricorde de Dieu dans le lieu particulier de cette prison.

La miséricorde de Dieu… c’est   bien cela que nous vivons en   détention. Je dis « nous », parce   que nous sommes une équipe de   cinq aumôniers – prêtre et laïcs – catholiques   pour assurer les différentes tâches   de l’aumônerie, avec les rencontres individuelles   en cellule, les animations du   groupe de réflexion, et les célébrations.   « Nous » parce qu’il y a aussi les aumôniers   des autres confessions chrétiennes   (protestants et orthodoxes), ainsi que   l’aumônerie musulmane qui se réfère   à Dieu « Le Miséricordieux ». Nous   sommes très liés entre nous, jusqu’à   organiser des activités communes. Il en   va de même avec les athées et agnostiques   que nous sommes amenés à rencontrer.     

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Un tableau peint par un détenu.

Pourquoi nous allons en prison   Pour eux-mêmes : qu’ils soient reconnus   comme des personnes ! Ils sont aimés   de Dieu. Nous les rencontrons avec un   a priori positif, avec bonté. En cela, on   répond à cette parole du Christ : « J’étais   en prison et vous êtes venus jusqu’à   moi ». C’est l’Église qui nous envoie.   Mais attention, cet a priori ne nous   amène pas à faire n’importe quoi, nous   ne sommes pas naïfs. Nous savons bien   que ce ne sont pas des anges, nous non   plus d’ailleurs, qui sommes rassemblés   ici, dans cette église. Mes rencontres   avec les personnes détenues m’ont   appris à être proche d’elles, mais aussi   à me sentir proche des victimes de leurs   actes. Dieu de miséricorde, c’est déjà   cela : ne pas les juger, mais les accueillir,   les rencontrer, les respecter comme des   personnes et faire avec eux un bout de   chemin.     

Trois types de rencontres :  

  • Les messes ou célébrations : ceux qui viennent à la messe forment une véritable communauté chrétienne avec   quelques personnes de l’extérieur.  
  • Les groupes de parole : pour réfléchir en groupe sur l’Évangile, sur sa vie, sur des sujets divers.  
  • Les rencontres en cellules : nous allons les rencontrer, chez eux. Nous le faisons sur leur demande normalement,   ou parce que quelqu’un de   l’extérieur ou d’autres personnes détenues   ou des surveillants nous les ont   signalés. C’est d’abord une rencontre   gratuite, mais qui peut conduire à un   accompagnement à partir de leurs   questions, un chemin spirituel à partir   de la Bible, et parfois aboutir à des   sacrements.     

La miséricorde, c’est Dieu   qui se fait proche, qui se donne   Plus spécialement pour nous aumôniers,   le pardon, c’est un chemin :   prendre conscience de leur acte, des   conséquences pour les victimes, leur   entourage. C’est aussi voir quelle vie   on veut mener. Il y a là toute une part   de conversion.    

 Jean Louis Moulinier  


Dimanche 24 octobre à partir de 10 h 30

La fête de la Réformation au temple

Chaque année, fin octobre, les protestants fêtent lemacon4 dimanche de la Réformation. C’est une journée qui fait référence à l’affichage par Luther de ses quatre-vingt- quinze thèses, l’événement fondateur du protestantisme. Luther s’est insurgé contre la vente des indulgences pratiquée par l’Église à cette époque en affirmant que « Le salut n’est pas quelque chose que l’Église puisse vendre ». Le protestantisme va proposer de nouvelles pratiques, développer le rôle des laïcs, et généraliser la lecture de la Bible grâce à l’invention de l’imprimerie. Cette célébration est l’occasion pour les protestants de repenser au message central de l’apôtre Paul et du réformateur de Wittemberg : « Le salut par la grâce, par le moyen de la foi ».

Cette année à Mâcon cet événement, organisé par le consistoire, sera fêté et aura pour thème « Résister », en l’honneur de Marie Durand (1711-1776).mariedurand Lors de la révolte des camisards, elle a été arrêtée par les dragons de Louis XIV à 19 ans et emprisonnée à la tour de Constance à Aigues-Mortes. Elle en sortira début juillet 1776. Un culte assuré par le pasteur Jean Dietz, un repas partagé, un après-midi musique rythmé par des cantiques alternés avec la lecture des lettres de la grande résistante en constitueront le programme. Chacun est invité à participer et sera chaleureusement accueilli par la communauté.   

Noël Gonnot


Le caté : un trésor à découvrir !

Votre enfant (8-10 ans) se pose des questions sur la foi et vous ne savez pas toujours y répondre ? Il souhaite être inscrit au catéchisme ? Vous désirez lui ouvrir de nouveaux horizons ? 

Que faire et comment faire ?  

 Rendez-vous dès maintenant sur le site www.chretiensmacon.net, puis dans l’onglet Enfants & Jeunes. Vous pourrez vous inscrire en ligne, ce qui gagnera du temps lors de votre passage à la permanence ensuite. lien ICI

Si vous ne pouvez pas passer par internet, venez directement à l’une de ces permanences. Les permanences seront assurées par Martine au centre pastoral

7, rue Jean Dagnaux à Mâcon, 03 85 39 08 46 :

– tous les vendredis de septembre, à compter du 9 septembre de 8 heures à 18 heures sans interruption

– le mardi 20 septembre de 8 heures à 18 heures sans interruption

– les samedis 10 et 17 septembre de 9 h 30 à 12 heures.

À ces permanences vous pourrez choisir le jour et l’heure des petits groupes de « caté ». Vous serez invités ensuite à la réunion de parents. Le calendrier de l’année (temps forts, messes en familles…) vous y sera donné.   

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Si vous souhaitez faire du catéchisme Vous pouvez vous signaler dès maintenant ou lors de l’une de ces permanences. Les enfants suivront le parcours Nathanaël qui permet à la fois d’accompagner les enfants mais aussi les parents à travers des outils pédagogiques attrayants. Le catéchisme, c’est l’aventure du baptême qui continue. Ainsi, il permet de préparer votre enfant à la première communion. S’il n’est pas baptisé, il pourra le demander au cours de ces années.   

 

Père Christophe Lagrange, prêtre accompagnateur de la catéchèse   

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site.  


Paroisse Saint-Étienne :  pèlerinage à Paray-le-Monial 

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Au cœur de l’année de la Miséricorde, le pape François nous invite à une démarche toute particulière : franchir en pèlerin l’une des deux portes saintes ouvertes par notre évêque, à Autun ainsi qu’à Paray-le-Monial, le 8 décembre 2015. Le pèlerinage est l’image du chemin de vie que chacun parcourt au long de son existence. Passer cette porte à la chapelle de la Visitation, c’est entrer au lieu même des rendez-vous du Christ et de Marguerite Maporte-sainterie. C’est s’entendre dire : « Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes ! » C’est se laisser emporter individuellement et en Église dans ce fleuve d’amour irriguant une terre nouvelle et des cieux nouveaux. La paroisse Saint-Étienne est invitée à vivre cette démarche jubilaire le dimanche 2 octobre prochain à Paray. Au programme, après le passage de la porte, eucharistie, profession de foi, prière aux intentions du pape, décision d’un geste de miséricorde en direction d’un frère en même temps que célébration du sacrement de pénitence. La joie profonde d’une telle journée sera le fruit d’une réconciliation totale avec le Dieu de tout amour et avec son prochain. C’est ce que l’Église appelle l’indulgence plénière. Toutes indications seront données début septembre.    


Le pouvoir de  la miséricordesans-titre-12

« Je voudrais donc inviter toutes les  personnes de bonne volonté à redécouvrir  le pouvoir de la miséricorde de guérir  les relations déchirées, et de ramener la  paix et l’harmonie entre les familles et  dans les communautés. Nous savons  tous de quelle manière les vieilles  blessures et les ressentiments peuvent  piéger les personnes et les empêcher  de communiquer et de se réconcilier. Et  ceci vaut aussi pour les relations entre les  peuples. Dans tous ces cas, la miséricorde  est capable de créer une nouvelle manière  de parler et de dialoguer. »    Pape François, janvier 2016    


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Michel P.

Marié avec Carine depuis 1975 4 enfants & 12 petits enfants Ingénieur ESEM Professeur Certifié retraité de l’Éducation Nationale

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