Par toutes les montagnes et toutes les vallées, face à la démesure prométhéenne et face à la résignation, à l’accablement qui paralyse, je distingue trois postures.
La puissance qui est la capacité de faire. L’impuissance qui est l’incapacité à agir et la non-puissance, qui est la possibilité de faire et le choix de ne pas faire. La non-puissance, à la suite du Christ qui a renoncé à faire appel à des légions d’ante pour échapper à son arrestation, peut qualifier l’éthique du chrétien comme manière particulière d’être au monde, sans le fantasme de la toute-puissance qui nous inciterait à vouloir sauver le monde, mais avec la résolution de le sauvegarder car il nous a été confié. Jacques Ellul.