L’épreuve de l’exil et de la fuite est une expérience profondément traumatisante pour celles et ceux qui cherchent refuge en Europe.
A ceci s’ajoute le fait de laisser les membres de leur famille derrière eux, dans une situation précaire et souvent dangereuse.
La première course d’obstacles du réfugié est d’abord d’obtenir le droit d’asile. Après les épreuves traversées, ces personnes aspirent à se reconstruire, à oublier si c’est possible cette période d’angoisse et de fragilité, Etre avec sa famille est un facteur d’insertion dans le pays d’accueil.
Mais c’est le début d’une nouvelle course d’obstacles pour faire venir ses enfants et son conjoint. La procédure pour la réunification familiale en France est complexe et longue, inégalitaire selon l’origine du réfugié…
Un labyrinthe administratif avec les services consulaires à l’étranger, le bureau des familles de réfugiés du ministère de l’Intérieur, la commission de recours contre les refus de visa et le Tribunal administratif de Nantes.
Les administrations demandent aussi un certain nombre de documents souvent impossibles à fournir quand on a fui son pays, (acte de naissance, photos….) à ceci s’ajoute le coût financier..
La procédure de réunification familiale doit être réformée, les délais doivent être raccourcis pour que les personnes qui en profiteront puisse mieux se reconstruire dans leur nouveau pays d’adoption.
https://www.acatfrance.fr/actualite/j-agis-pour-la-reforme-de-la-reunification-familiale