Un événement à suivre jour après jour…
Lundi:
Le but de ces journées est de recueillir l’expérience de vie et de foi des personnes avec handicap. Contribuer à leur visibilité et à une meilleure inclusion de ces personnes dans l’Église et dans la société.
une journée pour arriver à Lourdes.
Partis de Lyon vers 8h . Direction Valence. Un deuxième bus nous rejoint . Au total 60 congressistes. Bonne ambiance après un lever tôt (5h) pour prendre le train à Mâcon et rejoindre Lyon pour 7h.
Les bus sont organisés pour recevoir des personnes avec les fauteuils électriques. Peu à peu nous faisons connaissance avec les autres personnes de Lyon ou du diocèse de Grenoble, du Jura.
Arrivée prévue à Lourdes vers 18. En réalité nous avons pris du retard. Les chauffeurs on gardé les pauses réglementaires, mais pour nous aussi les longs moments d’arrêt ont étés bénéfiques.
Joie de nous retrouver dans nos logements. Pour nous, nous sommes à l’accueil Notre Dame.
A demain.
Mardi matin
premier jour de la rencontre dans une salle comble qui manifeste sa joie avec ses casseroles.
Après les chants place à l’intervention de Pozzo di Bogo, celui qui a inspiré le film « Intouchable » . Il ne peut être présent avec nous car il a été hospitalisé en urgence. Il nous parle depuis son fauteuil roulant en vidéo conférence. Voici quelques unes de ses convictions très applaudies.
- Nous ne sommes pas une priorité.
- Notre société a peur de nous.
- C’est par nos fragilités que l’on réforme la société.
- Nous découvrons la richesse du silence : on se retrouve soi-même, on retrouve sa conscience.
- Nous sommes de ceux qui voient bien souvent leur vie en gris ou en noir, pourtant nous avons à vivre une aventure inouïe.
- La clé de notre bonheur c’est la rencontre dans la confiance.
- Séduire les autres qui se croient intouchables pour leur faire découvrir leur fragilité.
BILLET :
VOUS AVEZ DIT CASSEROLES
Chaque participant était invité à venir avec une casserole.
Drôle d’idée !
Si on parle des casseroles que l’on traîne, on parle beaucoup plus de ce que l’on mitonne dans nos casseroles avec nos fragilités .
Des cuistots et des mitrons animent des ateliers : les paroles de chacun sont mijotées et servies à tous.
Chacun reprend des forces pour vivre PASSIONNÉMENT VIVANT
Mercredi matin
avec Jean Christophe Parisot, haut fonctionnaire.
et diacre témoigne de son parcours. Sa situations de handicapé tétraplégique donne de la force à ses paroles.
Les difficultés qu’il exprime sont connues des participants, ce sont les leurs. Il associe la croix glorieuse à ces chemins de croix. Un témoignage fort qui réveille notre foi.
La croix réconcilie le monde avec Dieu dans les souffrances. Il nous dit : avec la croix glorieuse que nous fêtons ce jour,nous sommes devant un échec et une victoire…
La croix , un lit d’Amour qui irradie l’humanité,
Vous voyez que ce témoignage était dense et mérite d’être redonner avec plus de temps.
Nous vous en reparlerons.
L’après midi :
nous sommes en groupes composés de personnes porteuses de handicap différents , Ce moment exceptionnel nous permet de dire : c’est possible de communiquer et de s’enrichir avec nos différences .
Avec nos casseroles nous gestuons nos messages pour aller plus loin que les mots. Nous avons exprimé comment nos fragilités pouvaient nous transformer et transformer le monde autour de nous , Nous avons dit ce que nous cuisinions dans nos casseroles pour nous fortifier .
Dernière matinée avant de se quitter
Un temps de bilan et d’envoi .
Les messages des ateliers sont transmis à tous avec beaucoup de créativité .
Les évêques sont interpellés, nous leur donnons sous forme de ballon notre demande de prendre une place active dans les diocèses.
Mgr Aupetit a pris la parole en nous disant que nous ne manquions pas d’air et aussi que nous étions un cristal précieux mais fragile qui nécessite de l’attention.
Un envoi a conclu la rencontre en nous invitant a porté du goût dans nos Eglises. Aux représentants des diocèses a été remis symboliquement une livre de sel, que nous n’allons pas manqué de vous partager.
Laurence Mitton.